Semaine 2 : Début de l’intervention
Après avoir atterri et s’être acclimaté, une grosse semaine attendait le groupe.
Dimanche le 29 juin. Dans la journée, il était prévu que nous irions au baseball au terrain de Muñoz, mais la pluie n’ayant cessé l’activité fut annulée. Ce temps diluvien a permis au groupe de préparer la programmation des activités pour le Play ainsi que la formation pour les jeunes de la semaine.
Lundi le 30 juin. 8h30 rassemblement des participants pour le départ sur le Play. Nervosité, hâte et esprit de groupe sont au rendez-vous. 9h00 arrivée sur le Play. Plusieurs enfants viennent avec nous. 9h05. Première activité, première blessée. Nous devons aller porter Bianca à l’hôpital, elle est tombée sur une roche et sa blessure exige des points de suture. Pour le reste du groupe, c’est la prise de contact avec les enfants, de leurs comportements et de leur distinction. Nous regardons la séparation naturelle des groupes. Les grands, les petits, les garçons et les filles. Plus d’une vingtaine de jeunes se joignent à nous. Diverses activités ont lieues. Nous nous rendons rapidement compte que les enfants ont besoin d’attention, que nos 5 doigts de la main ne sont pas suffisants. Les bousculades sont nombreuses, les coups entre eux aussi. 11h45 c’est le départ. Des enfants nous raccompagnent jusqu’au bout du petit chemin et nous leurs disons à demain.
17h00 Arrivée à l’école de Muñoz, où se tiendront les formations pour adolescents et jeunes adultes. 18h00 Début de la formation. Une fois de plus, nous pouvons compter sur plusieurs personnes présentes. Ce soir, c’est une prise de contact. Des jeux sont organisés pour apprendre à se connaître. 19h00, c’est terminé. La glace est cassée.
Mardi 1 juillet. La division des groupes selon les affinités des participants du groupe étant établie, c’est un nouveau départ pour les activités sur le « play ». 9h00 Déjà, les enfants participent mieux aux activités de la journée. Ce n’est pas le Pérou, mais c’est un début. 11h45, les enfants sont fatigués, il fait chaud, c’est le temps de se dire à demain.
17h00 Arrivée à l’école de Muñoz. 17h30 Début de l’atelier. Les participants du projet se sont préparés ils sont quelque peu nerveux, mais ils y arriveront. De nouveaux visages se joignent à nous et d’autres ne reviendront plus. Peut-être parce qu’ils travaillent, peut-être parce qu’ils doivent aider à la maison,… Et tout se déroule bien. Les participants ont fait un brainstorming et ont décidé leur projet. Ce sera une danse « El bale ». Fin de la rencontre à 19h30. Nous nous rendons rapidement compte que les ateliers ne pourront durer 3h00 comme nous le souhaitions. La barrière de la langue ainsi que la capacité de rétention du groupe exigent que le tout se fasse en 1h30, incluant une activité pour commencer, une pause et une activité pour clôturer l’atelier.
Mercredi 2 juillet. La routine commence à rentrer. Les activités sont de plus en plus adaptées aux capacités et intérêts des différents groupes d’âge. Constance et patience permet de continuer la routine. Près de 70 jeunes ce matin sont présents sur le Play. C’est beaucoup. Car seulement 4 des 6 participants peuvent être sur le Play. Bianca est en congée blessure, et Karine débute sa recherche sur les gens ayant des incapacités motrices. L’enquête lui en fait découvrir 8 qu’elle va rencontrer avec Dominique, une québécoise, enseignante - éducatrice spécialisée qui réside à Suncamp pour un mois qui souhaite l’aider dans ce projet. À la fin de leur avant-midi, elles ont fait un résumé des rencontres qui leur a été possible de faire. Sur le lot, il y a un jeune garçon qui a des problématiques au niveau des jambes, un jeune de 18 ans qui est en fauteuil roulant, une homme de 40 ans aussi en fauteuil roulant, qui ne peut sortir de chez lui parce que son entrée n’est pas adaptée, un homme aveugle, un homme ayant eu un accident qui a subi une opération à la tête et
Du côté de la formation, ce fut une rencontre fort pertinente sur les différents comités nécessaires à la réalisation de projet. Et les jeunes sont invités à inscrire leur nom dans le comité qui les intéresse. Pour terminer avec un jeu coop. Et l’on se dit à la semaine prochaine.
17h00 Arrivée à l’école de Muñoz. 17h30 Début de l’atelier. Les participants du projet se sont préparés ils sont quelque peu nerveux, mais ils y arriveront. De nouveaux visages se joignent à nous et d’autres ne reviendront plus. Peut-être parce qu’ils travaillent, peut-être parce qu’ils doivent aider à la maison,… Et tout se déroule bien. Les participants ont fait un brainstorming et ont décidé leur projet. Ce sera une danse « El bale ». Fin de la rencontre à 19h30. Nous nous rendons rapidement compte que les ateliers ne pourront durer 3h00 comme nous le souhaitions. La barrière de la langue ainsi que la capacité de rétention du groupe exigent que le tout se fasse en 1h30, incluant une activité pour commencer, une pause et une activité pour clôturer l’atelier.
Mercredi 2 juillet. La routine commence à rentrer. Les activités sont de plus en plus adaptées aux capacités et intérêts des différents groupes d’âge. Constance et patience permet de continuer la routine. Près de 70 jeunes ce matin sont présents sur le Play. C’est beaucoup. Car seulement 4 des 6 participants peuvent être sur le Play. Bianca est en congée blessure, et Karine débute sa recherche sur les gens ayant des incapacités motrices. L’enquête lui en fait découvrir 8 qu’elle va rencontrer avec Dominique, une québécoise, enseignante - éducatrice spécialisée qui réside à Suncamp pour un mois qui souhaite l’aider dans ce projet. À la fin de leur avant-midi, elles ont fait un résumé des rencontres qui leur a été possible de faire. Sur le lot, il y a un jeune garçon qui a des problématiques au niveau des jambes, un jeune de 18 ans qui est en fauteuil roulant, une homme de 40 ans aussi en fauteuil roulant, qui ne peut sortir de chez lui parce que son entrée n’est pas adaptée, un homme aveugle, un homme ayant eu un accident qui a subi une opération à la tête et
Du côté de la formation, ce fut une rencontre fort pertinente sur les différents comités nécessaires à la réalisation de projet. Et les jeunes sont invités à inscrire leur nom dans le comité qui les intéresse. Pour terminer avec un jeu coop. Et l’on se dit à la semaine prochaine.
Jeudi 3 juillet. C’est la dernière journée d’animation sur le Play. Le groupe d’enfants est moins nombreux. Mais la discipline et la routine sont de mieux en mieux établies. On remarque qu’il n’y a plus de batailles et les doigts des animateurs sont de plus en plus libres.
En après-midi, le groupe se réunit pour effectuer l’évaluation de la semaine et la programmation de la semaine qui suit.
Nous terminons la journée avec la rencontre du Comité de développement pour faire un résumé de notre première semaine d’intervention et aussi pour présenter les parrains et marraines d’accueil aux participants. Marta Lantigua, la marraine de Rachel, l’accompagnatrice nous invite chez-elle. Pour l’occasion, elle a cueilli des fruits dans son jardin (mangues, chinola, papaye, caramboles, limes, pamplemousses) et nous fait goûter à la canne à sucre… Une belle découverte.
En après-midi, le groupe se réunit pour effectuer l’évaluation de la semaine et la programmation de la semaine qui suit.
Nous terminons la journée avec la rencontre du Comité de développement pour faire un résumé de notre première semaine d’intervention et aussi pour présenter les parrains et marraines d’accueil aux participants. Marta Lantigua, la marraine de Rachel, l’accompagnatrice nous invite chez-elle. Pour l’occasion, elle a cueilli des fruits dans son jardin (mangues, chinola, papaye, caramboles, limes, pamplemousses) et nous fait goûter à la canne à sucre… Une belle découverte.
Vendredi 4 juillet. Deuxième journée éducative. Le thème du jour : économie. Les animatrices du jour : Anne Rachel et Sophie. La programmation de la journée : Déjeuner avec des produits locaux, visite de l’usine de Rhum Brugal, Rallye automobile, Épicerie et Jeux questionnaires. Une journée remplie d’informations et d’observation sur différentes sphères de l’économie du Pays.
Samedi 5 juillet. Première journée libre. C’est le temps du lavage, du ménage, des commissions et des activités personnelles. Ça fait du bien. Rachel, l’accompagnatrice se fait inviter par sa marraine pour une journée complète (17h00 à 16h00 le lendemain). Une expérience unique.
Semaine 3 : Deuxième semaine d’intervention
Dimanche 6 juillet. Journée communautaire. Tout le monde se rassemble au terrain de baseball pour voir deux équipes locales s’affronter. Musique, danse et plaisir sont au rendez-vous.
Lundi 7 juillet. C’est le retour au play. Que s’est-il passé? Il y a pas énormément d’enfants. Ont-ils cru que nous ne reviendrons pas… Ceux présents ont perdu certains principes au niveau du respect des autres. Mais on se rend compte que dans la routine et les règles des différents jeux il y a eu de l’intégration.
À la formation, les jeunes sont présents. De nouveaux visages se rajoutent. Ce soir, nous effectuons avec eux une activité nommée Règles de groupe. Pour se faire, nous les mettons dans la situation où ils se retrouvent sur une île déserte et doivent établir des règles pour que tout fonctionne sur l’île. La participation est excellente. Nous sentons qu’ils se dégênent et qu’ils prennent comprennent de plus en plus le but des formations. L’activité qui suit en est une sur les tâches. Pour expliquer ce qu’est une liste de tâches, nous leur faisons écrire les tâches quotidiennes à réaliser. Et là aussi nous obtenons une bonne collaboration de leur part. Nous repartons satisfaits. Le contact est bon et la barrière de la langue fait place à
Lundi 7 juillet. C’est le retour au play. Que s’est-il passé? Il y a pas énormément d’enfants. Ont-ils cru que nous ne reviendrons pas… Ceux présents ont perdu certains principes au niveau du respect des autres. Mais on se rend compte que dans la routine et les règles des différents jeux il y a eu de l’intégration.
À la formation, les jeunes sont présents. De nouveaux visages se rajoutent. Ce soir, nous effectuons avec eux une activité nommée Règles de groupe. Pour se faire, nous les mettons dans la situation où ils se retrouvent sur une île déserte et doivent établir des règles pour que tout fonctionne sur l’île. La participation est excellente. Nous sentons qu’ils se dégênent et qu’ils prennent comprennent de plus en plus le but des formations. L’activité qui suit en est une sur les tâches. Pour expliquer ce qu’est une liste de tâches, nous leur faisons écrire les tâches quotidiennes à réaliser. Et là aussi nous obtenons une bonne collaboration de leur part. Nous repartons satisfaits. Le contact est bon et la barrière de la langue fait place à
Mardi 8 juillet. Nous arrivons sur le Play avec Diane, la propriétaire de Suncamp. Elle a ramasser des mangues et nous les donne pour que nous puissions les offrir aux enfants. C’est la joie sur le Play. Nous en avons suffisamment pour le nombre d’enfants présents. Ça a dérangé quelque peu la routine du matin. Nous nous rendons compte que nous n’avions pas prévu ce cadeau qui est venu influencer le déroulement. Ce matin Karine, dans le cadre de son projet, est allée chercher le jeune garçon pour l’amener sur le Play. Il s’est mis dans ses plus beaux habits pour l’occasion et était très content de faire des activités avec les autres jeunes.
En soirée, le projet de « bale » avance bien. L’exercice de tâches est repris pour les tâches du projet. Ils sont très motivés et proposent déjà plein d’alternatives et de solutions. Ils comprennent que ce sont eux qui réaliseront les tâches et que nous sommes là pour les encadrer et leur apporter notre support.
En soirée, le projet de « bale » avance bien. L’exercice de tâches est repris pour les tâches du projet. Ils sont très motivés et proposent déjà plein d’alternatives et de solutions. Ils comprennent que ce sont eux qui réaliseront les tâches et que nous sommes là pour les encadrer et leur apporter notre support.
Mercredi 9 juillet. Ce matin, sur le play, ce fut plus facile. Les jeunes participent bien aux activités et les comptines et la routine favorisent et facilitent le déroulement. Ce matin, les jeunes ont droit à un atelier de fabrication de bracelet.
L’atelier du soir en est une sur la communication. Pour se faire, le jeu est celui de l’abri nucléaire, mais au lieu d’être des personnes que nous devons sortir de l’abri, et bien les jeunes doivent décider entre 20 éléments, 10 d’entre eux qu’ils pourront apporter avec eux sur l’île déserte pour assurer leur survie. L’exercice s’est bien déroulée, le bâton de la parole a été utilisé et tous se sont exprimés et ils en sont venus à un consensus. Et une fois de plus, nous nous disons à la semaine prochaine.
L’atelier du soir en est une sur la communication. Pour se faire, le jeu est celui de l’abri nucléaire, mais au lieu d’être des personnes que nous devons sortir de l’abri, et bien les jeunes doivent décider entre 20 éléments, 10 d’entre eux qu’ils pourront apporter avec eux sur l’île déserte pour assurer leur survie. L’exercice s’est bien déroulée, le bâton de la parole a été utilisé et tous se sont exprimés et ils en sont venus à un consensus. Et une fois de plus, nous nous disons à la semaine prochaine.
Jeudi 10 juillet. Dernier matin de la semaine sur le play, l’évaluation est positive. On observe des changements dans le comportement de certains enfants agressifs. Comme nous sollicitons la bonne entente et le respect de l’autre et que nous agissons à titre de modèle, nous nous rendons compte de l’impact graduellement de notre intervention. C’est très valorisant.
En après-midi, évaluation et programmation. C’est de plus en plus facile.
En soirée, rencontre du comité de développement pour le rapport de la semaine. Rachel est demandée pour la prière d’ouverture de la rencontre. Cette semaine et pour les prochaines, nous avons invité les participants à faire la présentation du rapport. Pour la première fois, c’est Thierry qui se lance. Karine aussi prend la parole. Cette fois, c’est pour faire la demande au comité de la possibilité de prendre des roches et du gravier dans la rivière pour la consctruction d’une rampe d’accès pour un homme en fauteuil roulant. À ce moment, nous les informons que les participants du PAL seraient prêts à le faire le dimanche à 14h00. Afin de ne pas nous laisser faire la job à bras tout seul, le comité de développement s’est mobilisé pour que nous ayons de l’aide. Mais pas le dimanche, le samedi… Pick-up, pelles et bras supplémentaires.
En après-midi, évaluation et programmation. C’est de plus en plus facile.
En soirée, rencontre du comité de développement pour le rapport de la semaine. Rachel est demandée pour la prière d’ouverture de la rencontre. Cette semaine et pour les prochaines, nous avons invité les participants à faire la présentation du rapport. Pour la première fois, c’est Thierry qui se lance. Karine aussi prend la parole. Cette fois, c’est pour faire la demande au comité de la possibilité de prendre des roches et du gravier dans la rivière pour la consctruction d’une rampe d’accès pour un homme en fauteuil roulant. À ce moment, nous les informons que les participants du PAL seraient prêts à le faire le dimanche à 14h00. Afin de ne pas nous laisser faire la job à bras tout seul, le comité de développement s’est mobilisé pour que nous ayons de l’aide. Mais pas le dimanche, le samedi… Pick-up, pelles et bras supplémentaires.
Vendredi 11 juillet. Journée éducative. Le thème du jour : L’environnement. Les animateurs : Dave et Bianca. Levée à 7h00, départ à 7h30 pour Rio San Juan. Un tour de guagua. Nous nous rendons aux Lagunes Grigri. Un endroit exceptionnel. La faune et la flore sont assez différentes de celles que nous retrouvons à Muñoz. Avant de commencer, l’expédition, les animateurs nous ont remis les indications un rallye photo. Durant l’expédition nous devions prendre en photo des palétuviers, des mangores, des grottes, des hirondelles, des vautours, des barques, des pêcheurs, des cocotiers, … à mi parcours, nous nous sommes baignés dans une piscine naturelle et avons arrêté pour manger à la plage. Là, nous attendaient des activités, sur la moyenne de pluie par mois, sur différentes plantes et leur propriété à guérir, un questionnaire. Nous sommes repartis pour prendre le guagua avant 15h30.
Samedi 12 juillet. Journée libre jusqu’à 15h00. Activité de ramassage de roches et de gravier pour la rampe d’accès. En moins de 2 heures tout était terminé. Il ne reste plus que le ciment et les deux bénévoles pour la construction au courant de la semaine. L’homme pour qui est destiné les travaux nous a remercié et nous a dit que ce que nous étions en train de faire là pour lui valait plus 1 000 000 de pesos. Nous avons très hâte que ce soit terminé et de le voir sortir de chez-lui.
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